lunes, 11 de abril de 2011

Commémorons le 20 mai le jour de l'Holocauste sur les Indiens d'Amérique

"Au XVIe siècle, les Espagnols et les Portugais réussirent sans aucune chambre à gaz, ni bombe, à éliminer cent cinquante millions d'Indiens en Amérique latine, ca c'est du bon travail!!! 150 millions de personnes liquidées!!! Vous allez dire qu’ils ont eu l'appui de leur église, mais ils ont fait du bon travail tout de même. Si bon qu'en Amérique du Nord, Hollandais, Britanniques, Français et plus tard les Américains, furent bien inspirés et dégommèrent cinquante millions de personnes. Deux cents millions de personnes au total, le massacre le plus important de l'histoire de l'humanité, ceci est arrivé ici, autour de nous et même pas un triste musée de l'Holocauste. "
Les Invasions barbares: Director: Denys Arcand

Ma proposition
Commémorons LE 20 MAY
LE JOUR DE L’HOLOCAUSTE AMÉRINDIEN


Massacre de Tòxcatl
20 mai 1520

"[...] Et ils commencent à coups de sabre, à ouvrir ces corps nus et fragiles, à faire couler le sang en abondance, sans laisser personne en vie [...] Ce fût un événement telle qu’il mit tous ces royaumes et leurs gens dans l’étonnement, l'angoisse et le deuil ... Gonflés d'amertume et de douleur [...]
Cette calamité et la perte de toute sa noblesse [...]"

*Bref historique de la destruction des Indes, par Bartolomé de Las Casas. (En espagnol)
http://www.eumed.net/textos/07/fbc/1j.htm


La brève histoire de la destruction des Indes est bondée d'innombrables massacres commis par les Espagnols dans tous les territoires envahis en Amérique. A de nombreuses occasions l'auteur parle de massacres de quatre à cinq mille personnes et plus; et en une quasi-infinité d'occasions il se réfère aux massacres qui ont été commis en des proportions allant de 15 personnes, à des centaines, voire des milliers.

Tout cela est oublié et il ne faut pas en parler, parce que comme le dit l'Espagnol fratricide Juan Carlos: l'Amérique doit rester silencieuse…
Mais elle ne se tait pas, nous ne devons pas rester silencieux, nous devons renoncer au silence et réclamer la vérité.

Parmi les nombreux massacres commis par les Européens en Amérique, je crois que le massacre de Tòxcalt qui a eu lieu le 20 mai 1520 (sous la direction de Pedro Alvarado, le capitaine espagnol subalterne d’Hernán Cortes), peut être considéré comme une référence pour rappeler la Journée de l'Holocauste des peuples indigènes d'Amérique.

Mes raisons: le massacre visait à mettre fin à l'élite indienne, qui pourrait résister à l'invasion espagnole au Mexique. Cette tuerie fût à l’origine de ce que les Espagnoles appelèrent « la Triste Nuit ».
Nuit durant laquelle les Espagnoles subirent une cuisante défaite infligée par les Mexicains comme réaction (entre beaucoup d’autres choses) au massacre de Tòxcatl.
La troisième raison est que le massacre est bien documenté et sa date facile à établir. Une quatrième raison est le fait que, comme le gouvernement Colombien, le gouvernement Mexicain est complètement subordonné aux intérêts étrangers de l'empire américain (USA). Le Mexique a également quantitativement la plus importante population indigène de l'Amérique. Enfin, encore que l'on puisse citer plusieurs autres raisons, le Mexique possède une guérilla indigène qui lute pour ses droits contre l'oligarchie Mexicaine et les envahisseurs capitalistes du monde entier.

En Colombie, le processus de l'ignorance de nos racines indiennes a plus avancé que dans d'autres pays. Même en nous regardant dans un miroir, nous ne reconnaissons pas les visages de nos ancêtres natifs. À contrecœur, nous acceptons d’être métisses, mais nous nous prétendons Blancs. Nous tournons le dos quand nous entendons parler des massacres Indigènes, qui, aujourd'hui encore, au XXIe siècle, se produisent dans notre pays par le biais des forces militaires, la police, les paramilitaires... Et encore qu’il soit gênant et honteux de le reconnaître, en certaines occasions ces massacres sont l'œuvre de la guérilla.

Notre processus d’acculturation est tant avancé, que les Colombiens en général, ne connaissent pas l'histoire de ce génocide et de tout ce qui concerne les indigènes. Contrairement à ce qui se passe en Argentine et au Mexique; en Colombie presque personne, pas même les Indiens eux-mêmes, n’ont un nom natif. Nous nous copions tant aux envahisseurs, que maintenant nous sommes d'autres Américains, nous utilisons des noms anglais pour nous appeler, il n'est donc pas étrange que les Colombiens (qui sont les descendants des populations autochtones ou encore les Indiens eux-mêmes), veulent attaquer la commémoration de cette journée parce qu'ils pensent que ca ne c’est jamais passé, il est donc nécessaire de leurs rappeler qu’en Colombie a eu lieu une grande partie des massacres auxquels nous nous référons.

Parlant de la Nouvelle Grenade, Bartolomé de Las Casas dit (se tournant vers Charles V, concernant les faits de 1539, beaucoup d'entre eux se produisirent à Bogotá, Cotá et Duita ma) :

«Vous devez noter ici la cruelle et pestilente tyrannie de ces odieux malfaisants, avec qu’elle force et qu’elle passion diabolique ils ont agis (en seulement 2 ou trois ans que ce royaumes fût découvert)...

Selon tous les témoignages que j’ai pue entendre cette terre était une des plus peuplé dans le monde, les indiens ont vue mourir et tout être dépeuplé sans pitié et sans crainte de Dieu ni du roi, ils disent que si Votre Majesté ne met pas fin dans les plus bref délais a ces œuvres infernales, il n'y aura plus aucun homme vivant. Et je le crois effectivement, parce que beaucoup de grandes terres dans les régions que j'ai vues de mes propres yeux, en seulement quelques jours, être complètement détruite et désertée.»
http://www.eumed.net/textos/07/fbc/v.htm (En espagnol)

Et ci-dessous au cas où quelqu'un avait le moindre doute sur la conduite des envahisseurs en Amérique, est décrit encore le comportement des espagnoles dans les royaumes de Nouvelle Grenade, Cali et Popayán, qui alors étaient différents:

"Car d’une autre œuvre j’ai dis, que je ne sais pas ce qui serait plus cruel, et plus infernal, et plus complète de la férocité des bêtes sauvages, ce qui va maintenant être raconté...
Il a déjà était dit que les espagnoles dans les Indes ont éduqués et dressés des chiens à tuer et à la dépecer les Indiens. Sachez tous ceux qui sont vrais chrétiens et même ceux qui ne le sont pas, si le monde a entendu une telle œuvre, que pour nourrir ces chiens apportent beaucoup d'Indiens dans des chaînes sur les routes, marchant comme s'ils étaient des troupeaux de Porcs, et tuent d'entre eux et ont des boucheries publiques de chair humaine, et disent des uns aux autres: "Prête-moi un quartier de coquin pour nourrir mes chiens jusqu'à ce que j’en tue un autre», comme s'ils se prêtaient un quartier de Porc ou de Bélier. Il en existe d'autres qui vont à la chasse dans la matinée avec leurs chiens, et quand ils rentrent manger, questionnés sur comment cela a était, répondent: "Se fût très bien, car il y eu de quinze ou vingt mécréants laisser morts par mes chiens."

Qu’elle peut-être chose plus laide, et plus digne d’une bête inhumaine? " ...

http://www.eumed.net/textos/07/fbc/v.htm (En espagnol)

JOHN MAXIMINO MUÑOZ TELLES

viernes, 18 de marzo de 2011

EL HOLOCAUSTO INDÍGENA DE AMÉRICA

“En el siglo XVI los españoles y los portugueses consiguieron sin cámaras de gas, ni bombas hacer desaparecer ciento cincuenta millones de indios de América latina, eso si es un buen trabajo hermana, ¡150 millones de personas liquidadas!, usted dirá que tenían el apoyo de su iglesia, pero hicieron buen trabajo. Tan bueno que en América del norte holandeses, ingleses, franceses y luego los estadounidenses[1] se sintieron inspirados y degollaron  a cincuenta millones de personas. Doscientos millones de muertos en total, la mayor masacre de la historia de la humanidad, eso ocurrió aquí, ahí a nuestro alrededor y ni un triste museo del holocausto.”
Las invasiones Bárbaras[2]
Minuto 24:50

MI PROPUESTA
CONMEMOREMOS EL 20 DE MAYO
EL DIA DEL HOLOCAUSTO INDÍGENA DE AMÉRICA


Matanza de Tóxcatl
20 de mayo de 1520

“[...] e comienzan con las espadas desnudas a abrir aquellos cuerpos desnudos y delicados, e a derramar aquella generosa sangre, que uno no dejaron a vida [...] Fue una cosa ésta que a todos aquellos reinos y gentes puso en pasmo y angustia y luto e hinchó de amargura y dolor; y de aquí a que se acabe el mundo o ellos del todo se acaben, no dexarán de lamentar y cantar [...]

aquella calamidad e pérdida de la sucesión de toda su nobleza [...]”

[Brevísima historia de la destrucción de las Indias, de Bartolomé de Las Casas.
http://www.eumed.net/textos/07/fbc/1j.htm


La Brevísima historia de la destrucción de las indias esta atiborrada de innumerables masacres cometidas por los españoles en todos los territorios invadidos de América. Son cuantiosas las ocasiones en que el autor habla de masacres de cuatro a cinco mil personas y más, y prácticamente infinitas las ocasiones en que refiere  masacres que se cometieron en números que van desde que 15 personas hasta centenares e incluso miles.

Todo esto esta olvidado y sobre ello no se puede hablar, por que como lo dice el fratricida español Juan Carlos: América debe callar, pero no calla, no callamos, renunciamos al silencio y reclamamos la verdad.

De las muchas masacres que cometieron los europeos en América, me parece que la Matanza de Tóxcatl llevada a cabo el 20 de mayo de 1520, bajo la dirección de Pedro Alvarado, capitán español subordinado de Hernán Cortes, ha de tomarse como referencia para recordar el día del holocausto de los pueblos indígenas de América.

Mis razones: Esta matanza estuvo dirigida a acabar con la elite indígena que podía resistir en México la invasión española. Dicha masacre dio origen a la llamada por los españoles Noche triste, noche en la cual los españoles sufrieron una dura derrota proporcionada por los mexicas como reacción entre otras muchas cosas a la matanza de Tóxcalt. La tercera razón es que dicha matanza esta bien documentada y su fecha es fácil de establecer. Una cuarta razón es el hecho de que, al igual que el gobierno de Colombia, el gobierno de México esta absolutamente subordinado a los intereses extranjeros del imperio estadounidense. México también posee cuantitativamente la mayor población indígena de América. Por último, aunque se podrían citar otras varias razones, México posee una guerrilla indígena que lucha por sus derechos en contra de las oligarquías mexicanas y de los invasores capitalistas de todo el mundo.

En Colombia el proceso de desconocimiento de nuestras raíces indígenas ha avanzado más que en otros países. Aún mirándonos al espejo, no reconocemos los rostros de nuestros ancestros indígenas. A regañadientes, aceptamos ser mestizos, pero nos pretendemos blancos. Volteamos la cara hacia otra parte cuando escuchamos sobre las masacres indígenas, que aún hoy, en pleno siglo XXI, ocurren en nuestro país contra nuestros indígenas por parte de las fuerzas militares, la policía, los paramilitares y aunque sea vergonzoso reconocerlo también en ocasiones dichas masacres son obras de las guerrillas.

Tan avanzado esta nuestro proceso de a-culturización, que los colombianos en general, desconocemos la historia de este genocidio y todo lo relacionado con lo indígena. A diferencia de lo que sucede en Argentina y México en Colombia, casi nadie, ni siquiera los mismos indígenas, tiene nombre indígena. Tan copados estamos por los invasores, que ahora son otros americanos, que utilizamos nombres ingleses para llamarnos, así que no es extraño, que los colombianos, que somos descendientes de los indígenas o inclusive indígenas mismos, quieran atacar la conmemoración de este día porque piensan que lo que se quiere conmemorar no sucedió, es por eso necesario recordarles que en Colombia tuvo lugar gran parte de las masacres a las que nos referimos.

Hablando de la Nueva Granada, dice Bartolomé de las Casas, dirigiéndose a Carlos V, referenciado hechos de 1539, sucedidos muchos de ellos en Bogotá, Cotá y Duitama:

“Débese aquí de notar la cruel y pestilencial tiranía de aquellos infelices tiranos, cuán recia y vehemente e diabólica ha sido, que en obra de dos años o tres que ha que aquel Reino se descubrió, que (según todos los que en él han estado y los testigos de la dicha probanza dicen) estaba el más poblado de gente que podía ser tierra en el mundo, lo hayan todo muerto y despoblado tan sin piedad y temor de Dios y del rey, que digan que si en breve su Majestad no estorba aquellas infernales obras, no quedará hombre vivo ninguno. Y así lo creo yo, porque muchas y grandes tierras en aquellas partes he visto por mis mismos ojos, que en muy breves días las han destruído y del todo despoblado.”
Y más abajo por si alguien le queda alguna duda de las conductas de los invasores en América, sigue narrando los comportamientos de los españoles en los reinos de Nueva Granada, Cali y Popayán, que para ese entonces eran diferentes:
“Pues otra obra diré que no sé cuál sea más cruel, e más infernal, e más llena de ferocidad de fieras bestias, o ella o la que agora se dijo. Ya está dicho que tienen los españoles de las Indias enseñados y amaestrados perros bravísimos y ferocísimos para matar y despedazar los indios. Sepan todos los que son verdaderos cristianos y aun los que no lo son si se oyó en el mundo tal obra, que para mantener los dichos perros traen muchos indios en cadenas por los caminos, que andan como si fuesen manadas de puercos, y matan dellos, y tienen carnecería pública de carne humana, e dícense unos a otros: "Préstame un cuarto de un bellaco desos para dar de comer a mis perros hasta que yo mate otro", como si prestasen cuartos de puerco o de carnero. Hay otros que se van a caza las mañanas con sus perros, e volviéndose a comer, preguntados cómo les ha ido, responden: "Bien me ha ido, porque obra de quince o veinte bellacos dejo muertos con mis perros." Todas estas cosas e otras diabólicas vienen agora probadas en procesos que han hecho unos tiranos contra otros. ¿Qué puede ser más fea ni fiera ni inhumana cosa?”

JOHN MAXIMINO MUÑOZ TELLES



[1] Americanos en la traducción original. http://www.megavideo.com/?v=EXKPMDKV


[2] Película “Les Invasions barbares”. 2003. Dirigida por el canadiense Denys Arcand.